Environnement

 

lexiqueL’empreinte écologique

 L’empreinte écologique est un outil permettant de mesurer l’impact des activités humaines sur l’environnement. Elle évalue la superficie nécessaire pour produire tout ce que consomment un individu ou une population (transport, logement, alimentation, etc) et pour absorber les déchets qu’ils rejettent. Elle s’exprime en hectares (ha) par personne et par an ou en planètes.

La surface biologiquement productive de terre et d’eau de notre planète (forêts, terres agricoles, pâturages, océans…) représente 25% de sa superficie, soit 11,3 milliards d’ha. Chacun des 6,5 milliards d’habitants de la Terre ne devrait donc pas dépasser une empreinte écologique de 1,8 ha. Or ce chiffre est dépassé depuis 1976 (il est actuellement évalué à 2,5 par personne).Même s’il existe des disparités d’un pays à l’autre (l’empreinte moyenne d’un Français est de 5,3 ha, celle d’un Nord-Américain de 9,6 ha et celle d’un Africain de 1,3 ha), nous consommons globalement plus que ce que la Terre peut fournir : si tout le monde vivait comme un Européen (empreinte moyenne de 5 ha), il faudrait presque 3 planètes Terre pour subvenir à nos besoins ! Le développement actuel n’est pas durable.

 

Développement durable

Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent (santé, éducation, nourriture, emploi, logement, loisir, confort…) sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Il cherche à concilier la protection de l’environnement, le développement économique et l’épanouissement social.

 

 La décroissance

La décroissance est une théorie économique basée sur une réduction de la production de biens et de services afin de préserver l’environnement. Elle s’oppose aux modèles de croissance économique et de développement durable pour lesquels il est possible, grâce notamment au recyclage et à l’écoconception , de produire autant de biens et de services en consommant moins d’énergie et de matières premières.

 

Les gaz à effet de serre

Les gaz à effet de serre sont des composés chimiques contenus dans l’ atmosphère où ils emprisonnent la chaleur. Ils retiennent une partie de la chaleur solaire, selon le mécanisme dit d’effet de serre. Ces gaz, dont le principal est le dioxyde de carbone ou gaz carbonique (CO2), sont présents naturellement en quantité minoritaire dans l’atmosphère (moins de 1%).

 

Biodégradabilité

Capacité d’un matériau à être décomposé par des micro-organismes vivants (bactéries, enzymes, champignons, …).

Un matériau est dit biodégradable quand il peut être dégradé par des micro-organismes (bactéries, enzymes, champignons, etc). Cette dégradation produit de l’eau, du dioxyde de carbone et/ou du méthane, et, éventuellement, des résidus non toxiques pour l’environnement. Une feuille morte est biodégradable à 100% en quelques semaines, une bouteille plastique en 4.000 ans environ.

La mesure de la biodégradabilité d’un matériau permet d’évaluer son impact sur l’environnement. Elle dépend des caractéristiques du matériau, de son procédé de fabrication, et des paramètres physico-chimique et microbiologiques du milieu de dégradation (sol, eau, etc…). Le papier se dégrade en 2 à 5 mois, un chewing-gum en 5 ans, une boîte de conserve en 50 à 100 ans et une bouteille en verre en 1 million d’années. L’utilisation de matériaux biodégradables facilite le traitement des déchets. C’est pourquoi l’utilisation de matériaux d’origine végétale, donc hautement dégradables, pour la fabrication d’emballages est une alternative intéressante aux matières plastiques, peu biodégradables. Un sac en papier de maïs se dégrade en 1 à 2 mois, alors qu’un sac en plastique se dégrade en 450 ans.

 

Maîtrise de l’énergie ou efficacité énergétique

Ensemble des actions de sensibilisation et des mesures proposées aux industriels et aux particuliers pour économiser l’énergie. Le terme « maîtrise de l’énergie » désigne en fait la maîtrise de la consommation en énergie : maîtriser l’énergie c’est « faire des économies » d’énergie. Cela passe en particulier par une amélioration de l’efficacité des consommateurs d’énergie comme les équipements électriques et les véhicules, et le développement des énergies renouvelables.

 

RT 2012

Depuis la mise en place d’une réglementation thermique (1974), la consommation énergétique des constructions neuves a été divisée par 2. Le Grenelle Environnement prévoit de la diviser à nouveau par 3 grâce à une nouvelle réglementation thermique, dite RT 2012. Pour atteindre cet objectif, le plafond de 50kWhep/(m².an), valeur moyenne du label « bâtiments basse consommation » (BBC), va devenir la référence dans la construction neuve à l’horizon 2012. Ce saut permettra de prendre le chemin des bâtiments à énergie positive en 2020.

 

Un combustible fossile

Un combustible fossile est un combustible issu de résidus d’êtres vivants accumulés dans le sous-sol au fil des ères géologiques. Ils sont principalement composés de carbone et d’hydrogène : on les appelle aussi hydrocarbures. On les trouve à l’état liquide ( pétrole ), solide ( charbon , tourbe, houille) ou gazeux ( gaz naturel ).

 

Consommation d’eau

Chaque Français consomme aujourd’hui près de 150 litres d’eau par jour, soit trois fois plus qu’il y a 30 ans. Les besoins en eau domestique se sont développés avec le niveau de vie.

  • Quand il se douche : 60 à 80 litres
  • Mais s’il prend un bain : 150 à 200 litres
  • Quand il utilise le lave-vaisselle : 10 à 30 litres
  • Et le lave-linge : 60 litres
  • Une chasse d’eau consomme de 6 à 12 litres.
  • 93 % de l’eau consommée à la maison sont utilisés pour l’hygiène corporelle, les sanitaires, l’entretien de l’habitat et les tâches ménagères.
  • 7 % de notre consommation totale sont réservés à la boisson et à la préparation des aliments.
  • Un robinet qui goutte perd en moyenne 5 litres d’eau par heure, soit 120 litres par jour… sur une année c’est près de 43 m3 d’eau perdue !
  • Une chasse d’eau qui fuit représente plus de 600 litres perdus au cours d’une journée, soit la consommation quotidienne d’une famille de 4 personnes.

La condensation est le nom donné au phénomène physique de changement d’état de la matière d’un état gazeux à un état condensé (solide ou liquide).

Dans la nature la condensation de la vapeur d’eau est une étape importante du cycle de l’eau, à l’origine notamment de la rosée, des nuages et de la pluie, de la neige, du givre ou de certaines formes de verglas (brouillard givrant, qui est une forme de condensation solide).
On peut expérimenter ce changement d’état lors d’une douche où, au contact du miroir froid, la vapeur d’eau présente dans l’air se condense en gouttelettes.